Voyage en VR, Liliane et Michel: Semaines 31 et 32: Mexique

Hola amigos !

Nous sommes maintenant installés confortablement dans un condo à Puerto Vallarta au Mexique. La roulotte est entreposée pour quelques mois chez un concessionnaire VR du Texas, qui effectuera l’entretien annuel et quelques petites réparations mineures pendant notre absence.

Pourquoi le Mexique? Notre séjour aux États-Unis est plafonné à 6 mois par période de 12 mois et il ne nous en reste que 3, ce qui signifie que nous devons sortir du pays pendant +/- 3 mois d’hiver si nous voulons revenir au Canada tranquillement (2 ou 3 mois), au printemps, par les États-Unis. Tant qu’à sortir, pourquoi pas le Mexique?

Pourquoi sans roulotte? Il semble y avoir quelques parcs de VR intéressants mais nous avons lu ou entendu plusieurs récits de problèmes de sécurité, d’électricité (interdiction d’air climatisée) ou de capacité d’égouts. Assez pour nous inciter à louer un condo cette année et de voir sur place les installations offertes pour les VR. Le fait de ne pas avoir de belle grosse fifth wheel attachée à notre pick-up nous permet de voyager plus discrètement, un peu moins en touriste.

Pourquoi en pick-up vs avion? Deux raisons: Premièrement, notre chien est nerveux et nous ne voulions pas lui imposer un voyage en avion. Deuxièmement, nous voulions voir des régions du Mexique «non touristiques» en passant à travers plusieurs états différents dont le Nouveau Leon, Durango, Coahuila et Nayarit. Nous avions choisi un trajet simple qui nous permettait de traverser le Mexique d’est en ouest, de Reynosa près du Golfe du Mexique à Mazatlan sur le bord de l’océan Pacifique, en utilisant principalement une seule route, l’autopista 40.

Nous savions que le nord du Mexique était moins sécuritaire et nous avions comme objectif, pour la première journée, de passer les douanes et dépasser la ville de Monterrey le plus tôt possible, pour nous installer dans un hôtel sécuritaire de Saltillo avant la noirceur. Aucun problème majeur mais quelques inquiétudes à chaque fois que nous devions nous arrêter pour un barrage routier de l’armée (à deux reprises) ou de la police (une fois). J’aurais aimé prendre quelques photos mais Liliane me soulignait qu’il serait peut-être plus prudent de ne pas photographier des hommes avec cagoules, armés jusqu’aux dents…

Nous n’avons eu aucun autre barrage routier après Monterrey mais nous avons vu, à deux reprises (Mazatlan et Puerto Vallarta), des camions pick-up de la police municipale avec 3 ou 4 policiers avec mitraillettes, gilets pare-balles et cagoules, à l’extérieur des principales zones touristiques. Je m’ennui des policiers de Boucherville en shorts et à vélos…

Le voyage représentait un peu plus d’une vingtaine d’heures de route, réparties sur 4 jours, avec des paysages variés qui s’apparentaient à ceux des états américains plus au nord. L’est du Mexique ressemblait aux régions plus arides du Texas, le centre aux paysages rocheux et montagneux du Nouveau-Mexique et l’ouest, aux riches paysages côtiers de la Californie.

Les routes étaient en meilleure condition que ce à quoi nous nous attendions, avec 24 péages pour un coût total de 4,164 pesos (+/- 290 dollars canadiens). Les stations d’essence sont contrôlées par l’état (Pemex), avec service, ce qui était assez utile pour les touristes que nous étions, qui préféraient payer comptant et n’avaient qu'à dire le mot «completo» (plein) avant de continuer notre route.

Au niveau des villes, Monterrey nous a impressionné par sa grosseur, ses très nombreuses industries et son smog. Les villes de Saltillo, Torreon et Durango semblaient aussi assez peuplées mais moins polluées que Monterrey. Arrivé sur la côte, les villes de Mazatlan et Puerto Vallarta sont évidemment beaucoup plus touristiques.

Notre condo est situé au centre de Puerto Vallarta, dans un projet âgé mais bien entretenu. Beaucoup de verdure, un accès sécuritaire et une localisation à proximité de restaurants, bars, boutiques, épiceries et plages. Beaucoup d’action, de traffic et de bruits toutefois sur la rue principale.

Le condo est bien aménagé mais nécessitait un bon (très bon) ménage. Petit point négatif: Nous sommes au quatrième étage sans ascenseur. 63 marches sur 7 paliers. 126 marches pour sortir le chien. 378 marches si nous le sortons 3 fois par jour. Vous avez l’idée! Ceux qui le désirent pourront tâter mes mollets à mon retour au Québec…

À bientôt.